Gutbrod SUPERIOR 1030: décembre 2010

Le temps reste froid et humide, d'où la nécessité de squatter la cuisine et le séjour pour réaliser mes peintures, car dans le garage, la peinture se fige trop vite, on voit les traces de pinceau et en plus ça ne sèche pas!

J'ai démonté toute la calandre avant et les phares. Les clignotants étaient démontés depuis de longue date par les objets encombrants qui sont passés trop près.

J’ai trouvé sur le web des clignotants de moto qui ressemblent presque aux originaux et que je vais adapter. Ce qui est drôle, c'est que comme pour les pneus, j'ai eu du mal à trouver sur le web le produit et en final la société qui vend les clignotants et celle qui vend les pneus sont à moins de 20km de chez moi. Mais elle n'ont pas de magasin, web store oblige! On ne reçoit plus le client (l'emmerdeur!) on le laisse dialoguer avec une machine. C'est ça le progrès!
Bon je critique, mais il faut avouer que les prix sont très très intéressants et que la recherche de ces produits est très facilité.
Avis aux amateurs, je recherche le pot d'échappement pour ce moteur GUTBROD licence MAG 1030.
L'histoire de ce moteur est aussi très originale. Les moteurs MAG, à l'origine (1936), était des moteurs de motos de marque MOTOSACOCHE, de superbes motos (Suisses, fabriquées en France) qui feraient pâlir d'envie les riders d'Harley.

La firme à périclité mais j'ai trouvé en Allemagne une société MAG fabriquant des moteurs MAG!
Je leur ai envoyé un mail en allemand leur demandant s'ils n'auraient pas un "Auspuf" pour moi.

Voilà, l'arrière est remonté, depuis hier, jusqu'au tableau de bord tout est repeint. Je n'ai pas encore remonté les feux arrière.

J'évite d'accrocher les pièces au sapin de noël qui s'y prêterait bien, alors j'utilise les autres supports disponibles comme ce sèche serviette qui aura servi quelque heures comme sèche pièces (les supports des phares avant repliables)! Je met du journal pour pas salir, bref tout ce qu'il faut pour que la maîtresse de maison me tolère!

Après avoir séchées dans le séjour, le capot, la calandre (en blanc), le phare (en noir) attendent au garage d'être remontés.

Ici ce sont les phares et leur visserie qui après un dérouillage et dégraissage sèchent par terre dans le séjour. ils ont failli me marcher dessus!! Remarquer qu'ils étaient particulièrement rouillés. Il y a de l'huile de coude qui est passée par là avec du papier de verre.

Me voilà dans la cuisine en train de peindre en bleu de vendée les pièces qui sèchent ci-dessus.

Ce bleu de vendée, quelle galère. J'avais acheté un pot chez M..B... et quand j'ai voulu prendre un second, la référence avait disparue des rayons; Finie, il n'y en aura plus! Et bien sûr le "bleu de vendée" de l'autre marque différait d'au moins 3 tons. J'allais quand même pas recommencer à tout repeindre! J'ai eu la chance de tomber sur un vendeur compatissant après lui avoir expliqué ce que je faisait avec la peinture. Il m'a demandé d'amener une pièce peinte et l'a scannée en prenant tout le temps nécessaire, puis m'a préparé une teinte équivalente, on ne voit pas la différence. Heureusement que j'avais pas acheté ma peinture sur le web!!!
Voici une seconde vue de l'arrière fini, ou l'on remarque que je n'ai pas encore peint le bloc boite-pont, mais c'est de la fonte épaisse et ça ne risque pas d'être mangé par la rouille. Il y a les deux types de bleu de vendée. Chercher la différence!

Le capot en cageot n'est pas d'origine! C'est du provisoire.

Voici un engin qui depuis quelques années rouillait tranquillement après une vie pleine de labeur de 1964 à 1984. Labourer, biner, traiter le houblon était sa raison d'être. Il remplaçait le cheval pour tous les travaux légers à la ferme et particulièrement ceux ou un grand tracteur causait trop de dommage aux cultures.

Que de temps passé à le conduire alors que je n'avais que 10-12 ans! Il me rappelle toute ma jeunesse et le travail de la terre à une époque ou le prix des produits agricoles était une reconnaissance directe de l'effort fourni et la qualité des produits. Une époque ou les jours de pluie on se reposait, ou les mauvaises années on faisait le dos rond et on vivait sur les réserves que l'on reconstituait l'année suivante.Une époque sans web, sans portables, sans stress, une époque ou on vivait le présent, ou les voisins étaient précieux et venaient spontanément proposer leur aide en cas de pépin. C'était différent. Aujourd'hui on a gagné beaucoup en confort, mais la qualité de vie a peu progressée.